A l’époque, je ne connaissais absolument rien de ma famille et la généalogie ne m’intéressait pas plus que ça.
C’est par un grand hasard, en faisant la tournée de factrice que j’ai connu MASSET Claude.
Au cours d’une discussion nous en sommes arrivés à la généalogie. Il faut dire que tous les mois je lui amenais une revue de généalogie : AGP62. Il avait tenu à faire la généalogie de mon mari qui avait une partie de ses ancêtres dans le Pas de Calais. Lorsque j’ai vu la liste de noms que Claude avait trouvé, ça m’a donné envie de faire ma branche et c’est là que pour moi, l’aventure a commencé. Claude m’a expliqué la marche à suivre : choisir la première personne qui porte le sosa 1 ; le sosa 2 un nombre pair pour le père ; le sosa 3 pour la mère qui est toujours un nombre impair ; puis pour trouver une même lignée, multiplier par 2…. J’en avais assez pour commencer.
Afin de pouvoir travailler sur mon arbre, il m’a fallu entamer des recherches, aller dans les mairies ou leur écrire lorsque celles-ci étaient trop loin, se rendre aux archives départementales. Maintenant avec l’informatique tout peux se faire de son bureau ce qui est un gain de temps. Depuis juillet 2008, nous pouvons consulter les registres qui ont plus de 75 ans. C’est un drôle de pas en avant car avant cette date, il fallait 100 ans. Au fur et à mesure que j’avançais dans une branche, j’avais envie d’en savoir d’avantage sur leurs vies d’autrefois, connaître les métiers qu’ils pratiquaient, où ils habitaient…. C’était comme si je menais une enquête. Je fouillais dans le passé à la recherche d’indices me permettant de mieux connaître telle ou telle branche. Les livrets de famille et militaire, les recensements, m’ont beaucoup aidé
J’avais beaucoup d’actes en ma possession mais pas facile de s’y retrouver aussi j’ai acheté un logiciel de généalogie (HEREDIS) et j’ai commencé à tout mettre au clair. J’ai aussi utilisé un logiciel pour la conversion des dates pendant la révolution. En convertissant ma généalogie en fichier gedcom, je pouvais le partager avec d’autres généalogistes et j’ai donc mis ma généalogie sur Généanet.
Je suis alors littéralement « tombée en
généalogie » et attrapée le virus. (Heureusement, rien de grave).
La généalogie est devenue une véritable passion. Et plus j’avançais dans mes
recherches et plus j’avais la sensation
de m’enraciner.
Je me suis rendue compte que l’orthographe d’un nom, ne comptait pas. Bref des lettres peuvent apparaitre, disparaitre en fonction de comment la personne entendait le nom et cela pouvait changer entre deux communes. Pour le nom LOISEL celui de mon mari, si c’était une fille on ajoutait 2 L et cela faisait LOISELLE ou encore LOUAZEL. On donnait même des sobriquets et alors le nom était LOUGUET et pourtant c’était toujours la même famille.
Dans certains actes, l’âge était approximatif. J’ai donc pris une fourchette pour rechercher un âge. Si c’était indiqué 25 ans et que je ne trouvais pas la date alors je situais son âge entre 20 et 30 ans.
Puis j’ai scanné des photos et je les ai ajoutées à mon arbre.
La généalogie, pour moi, n’est pas collectionner des noms et
des dates mais l’occasion d’en apprendre toujours plus. On m’a souvent reproché
que certaines branches n’étaient pas liées à ma généalogie et qu’on ne voyait
pas le rapport qu’il soit ajouté à ma généalogie, mais qu’importe.
Au fil des découvertes, par l’intermédiaire des actes souvent riches en
renseignements, je découvre ou redécouvre l’Histoire avec un grand H, les
conditions de vie de ces ancêtres…
C’est une passion sans fin, je ne passe pas une journée sans être en contact avec ma généalogie.
Pour moi ce sont des petits bouts d’histoire que je souhaite partager avec vous
Qu'il soit noble ou roturier, chaque ancêtre constitue une racine de l'arbre. Ce sont ces racines qui ont permis à l'arbre de pouvoir grandir et si certaines branches sont plus fournies que d'autres, elles forment toutes ensemble celle ou celui que nous sommes aujourd'hui.
Chaque ancêtre raconte une histoire, histoire d'une vie qui rejoint l'histoire d'un village, d'une région, d'un pays... Découvrir l'histoire de ses ancêtres, c'est prendre conscience d'avoir participé à l'histoire avec un grand H (modestement ou de manière plus illustre, qu'importe !).
Bonjour, Je suis de Montréal, Québec et aimerais échanger à propos de généalogie, mon adresse courriel est : jeanpierregrenier@videotron.ca , merci
RépondreSupprimerERREUR CONCERNANT Jean LE BEL DU MAISNIL : DCD EN 1586 et marié en 1606???
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai commencé mes recherches en 1970, ce n'était pas facile mais intéressant, Mon cousin l'a mis en ligne malvache.net avec copie des actes.
Mon nom de famille est MALVACHE, il était à l'origine MALVAIS, je recherche la connexion avec MALLEVAES, ..., secteur de Morbecque, Merville...
Cordialement.
Guilain Malvache
Bonjour Guilain et merci pour votre message
SupprimerJe ne vais pas souvent sur ce site aussi je vous donne mon adresse mail
peticapio62@gmail.com
Une bonne journée Cordialement
LOISEL Christiane
Bjr. Je suis descendante de Marc calon
RépondreSupprimerAu plaisir de vous lire
bonsoir je suis une petite fille de juste vendet et augustine chateau
RépondreSupprimeril avait de son premier mariage une fille olga et aussi un fils adrien ne a chatellerault le19 mai 1909 et decede a fleury merogis le 19 aout 1989
Bonjour
RépondreSupprimerJ'ai gardé un excellent souvenir de Blanche Eugénie Charles (qui était la soeur de ma grand-mère Marie Helene Charles)
Voici une information qui peut vous interesser : louis joseph charles et helene spies se sont mariés à Charleville le 19-6-1843 (page 179 du registre).
Pouvez vous me dire quel est votre lien de parenté avec Marcel et Lucette ?
Cordialement
Christiane