Si les enfants peignaient le monde
Tout serait sans doute différent,
Ils y mettraient le bleu de l’onde
Et le rouge des flamboyants,
Des maisonnettes aux volets verts
Entourées d’arbres et de fleurs,
Des papillons volant dans l’air
Aux ailes de mille couleurs,
Il y aurait aussi un soleil
Illuminant un ciel tout bleu,
Un petit banc dessous la treille
Pour ses deux parents amoureux,
Si les enfants peignaient le monde
Nous serions sans doute plus heureux,
Ils ne connaissent pas l’immonde,
Ils savent voir le merveilleux.
L’épaule d’une mère
A ce creux délicieux,
De douce et tendre chair
Comme un coussin moelleux,
Crée pour accueillir
La joue de son enfant,
C’est là qu’il peut jouir
D’un repos apaisant.
L’épaule d’une mère
Est chaleureuse,ardente
Parfumée de senteurs
Florales odorantes,
Propice à un sommeil
Au-delà du bonheur,
À cet endroit là veille
La force de son coeur.
Anna Roberts illustratrice anglaise |
Faire ses lacets,c’est quelque chose,
Tous les enfants s’y sont heurtés
Des lacets noirs,ou blancs,ou roses,
Un jour ils y sont confrontés.
On tire à gauche,on tire à droite
Il y aura toujours un côté
Qui entre leurs mains maladroites
N’aura pas la taille espérée
Parce que trop court ou trop long...
La boucle reste un grand mystère,
Il faudra du temps et du plomb
Dans les cervelles car les colères
Ne serviront qu’à emmêler
Ces affreux lacets de chaussures,
Tout cela est bien compliqué,
C’est même pour certains une torture.
Mais patience la victoire viendra
Elle sera immensément belle
Lorsque l’angoisse s’envolera
Et c’est sans doute là l’essentiel.
Peinture de Morgan Weistling |
Dormir comme un enfant
Sous une chaude couette,
Dormir tout simplement,
Des rêves plein la tête,
Le sourire dessiné
Sur des lèvres humides,
Dormir réconforté,
Innocent et candide.
Dormir comme un enfant
À la conscience pure,
Et bercé par le chant
Du vent frôlant les murs,
Dormir sans réfléchir
Et d’un sommeil de plomb,
Arrêter de courir,
Tout ça est tellement bon.
Hans Holbein le Jeune peintre Allemand du quinzième siècle |
Pauvre langue française
Que vas-tu devenir
Avec toutes ces fadaises
Qu’aujourd’hui je peux lire ?
Réécrire Molière,
Mais quelle calamité !
Nous faisons marche arrière,
Toutes ces futilités
Ne nous élèvent pas,
La culture s’étiole
Et nous tombons bien bas,
Nous subissons un viol.
Écriture inclusive,
Langage déformé,
Notre langue en arrive
À être massacrée.
Les gens du Nord paraissent froids,
Mais dans leur cœur il y’a une flamme
Qui brûle comme un feu de bois,
Les gens du Nord ont une belle âme.
Ils ne donnent pas leur confiance
À la première poignée de main,
Ils ont cette petite méfiance
Qui leur évite bien des chagrins.
Mais lorsqu’ils donnent,ils donnent tout
Et leur porte restera ouverte
Même si l’on dit du mal de vous,
Leur amitié vous est offerte.
Elle aimait bien,tôt le matin
Dans la ferme de sa grand-mère
Donner à manger aux lapins,
Ça la rendait heureuse et fière.
C’était le beau temps des vacances
À la campagne et au grand air,
Ces petites choses pleines de sens,
Ces jolis retours à la terre,
Lui procuraient une joie intense.
Elle était libre et si légère
Pieds nus dans l’herbe de Provence
À Vence tout près de la mer.
Les lapins nourris elle allait
Ramasser les œufs des poulettes,
Grand-mère lui préparait son lait
C’était presque toujours la fête.
Ainsi passaient les jours,les heures,
Dans une douce sérénité,
C’était l’école du bonheur
Amour et spontanéité.
Lorsque tombe la nuit
Madame la licorne
Fait scintiller sa corne
Pour nous guider sans bruit.
Les reflets de la lune
Sur sa crinière bleue
Et sur sa jolie queue
Jettent des ombres brunes.
Les étoiles au ciel
Se mirent dans ses yeux
Pareils aux merveilleux
Saphirs couleur de miel.
Lorsque tombe la nuit
La licorne apparaît,
Les fées de la forêt
Arrivent à minuit.
Ses pieds ne touchaient pas la terre,
Elle était si particulière,
Ses rêves loin de ce monde austère
S’évanouissaient dans la lumière.
Enfant égarée dans ce monde
Elle fuyait la médiocrité,
Se heurtant à chaque seconde
A un flot d’incrédulités.
Sa vie pourtant était si belle,
Exaltante mais compliquée,
Elle était comme une hirondelle
Que l’automne avait oublié.
Ses pieds ne touchaient pas la terre
Mais elle avait la volonté
De ne jamais faire marche arrière
Malgré toutes ses difficultés
Pourquoi certaines personnes
Nous touchent plus que d’autres ?
Leur émotion résonne
Au travers de la nôtre,
Sans doutes certaines âmes
Se connaissent déjà
Et se glissent dans la trame
De nos âmes ici-bas.
Cette sensation étrange
Qui ressemble à l’amour,
Ce délicieux échange
Fleurissant nos parcours
Peut-être nous est-il
Destiné bien avant
Que nos paupières fragiles,
S’ouvrent sur le levant.
Mon ange,de là-haut
Tu m’envoies du bonheur,
Mon coeur est en lambeaux
Tu connais ma douleur,
J’imagine les roses
Et les grands champs de fleurs,
Ton regard qui se pose
Avec tant de douceur
Sur ma vie sans attrait
Depuis ton grand départ,
J’aimerais tant,tu sais
Tuer ce cauchemar.
Mon ange,en ce beau jour
De la saint Valentin,
Reçois mes mots d’amour
Et calme mon chagrin.
Un baiser sous un parapluie
Un jour de pluie c’est si joli,
Un tout petit baiser mouillé
Qui vient vos lèvres chatouiller.
Une étreinte sur un trottoir
Les yeux dans les yeux,c’est si beau,
Sous un ciel gris,bleu et ivoire,
Les corps se frôlant un peu trop,
Un baiser sous un parapluie
Un jour de pluie c’est si joli,
Deux cœurs qui battent à l’unisson
Unis par la même passion.
Si vous ne savez plus quoi faire,
Si vous ne savez plus quoi dire,
Lorsque le monde est en colère
Et que votre envie est de fuir,
Plantez des fleurs.
Elles vous offriront de la joie,
Vous les regarderez grandir,
Elles vous parleront quelquefois,
Vous redonneront le sourire.
Si vous avez trop de chagrin
Que plus personne ne comprend,
Si vos larmes chaque matin
Coulent comme l’eau d’un torrent,
Plantez des fleurs.
La nature est source de paix,
De tendresse et de réconfort,
Vous y trouverez je le sais
Les armes pour vous battre encore.
Yuri Krotov |
La leçon de piano,
Do,mi,fa,sol,ré,do,
Les petits doigts qui dansent
Et le coeur qui balance
Entre joie et tristesse
Lorsque les mains caressent
Les touches noires et blanches,
Le visage qui se penche
Pour mieux appréhender,
Pour mieux s’abandonner
À la magie unique
Que procure la musique.
De la lettre à Elise
Que chaque enfant révise,
Jusqu’au gai concerto,
Tout est beau au piano.
Balance,balance,balançoire
Emporte moi jusqu’au ciel,
J’ai tant envie de m’asseoir
Sur un rayon d’arc-en-ciel.
De tout là-haut je verrais
Les montagnes et la mer,
Les princesses dans leur palais
Tous les trésors de la terre.
Balance,balance,balançoire
Je pourrais même retrouver,
La haut dans sa tour d’ivoire
Mon père qui s’en est allé.
Le vertige me saisit,
Le vent siffle à mes oreilles,
L’horizon bleu s’éclaircit,
Il faut que je me réveille.
Balance,balance,balançoire,
Ce fut un merveilleux rêve
Une fabuleuse histoire,
Même si la joie était brève.
Une robe qui tourne c’était son rêve
Et je la regarde danser,
Lorsque le tissu se soulève
Ses petites jambes sont dévoilées.
Elle tourne,tourne sans s’arrêter
Les yeux fermés,elle rit,elle rit,
Elle rit à gorge déployée
Et le vertige la saisit.
Elle tourne comme une toupie,
Toutes les couleurs se mélangent,
Cette robe n’a pas de prix,
Elle ne mérite que des louanges.
Une robe qui tourne c’est merveilleux
Ça vous emporte d’un seul coup,
Dans un monde si fabuleux
Que soudain vous oubliez tout.
Voici venir le mois de mars,
Celui qui aime nous faire des farces,
Nous laissant croire que le printemps
Est arrivé soudainement.
Mais ne nous laissons pas flouer,
Car mars avec ses giboulées
Nous ramène de la froidure
Comme une dernière signature
Alors que les arbres en fleurs
Semblent annoncer de la douceur,
Alors que les premiers rayons
Réveillent quelques papillons,
Le mois de mars aime plaisanter
Avec encore quelques gelées,
De la pluie,du vent,des orages
Alors sachons rester bien sages.
Sur un brin de mimosa
Demoiselle coccinelle
Se dirige pas à pas
Tout doucement vers le ciel.
Entre les pompons dorés
Elle s’avance avec prudence
Préparant son envolée,
Le printemps est en avance.
La si jolie coccinelle,
Dans sa robe couleur feu
Est sans doute la plus belle
Car c’est une bête à bon dieu.
Les petits pois sur dos
Brillent comme des obsidiennes,
Aujourd’hui il va faire beau
L’espoir et la joie reviennent.
Demoiselle coccinelle
Se dirige pas à pas
Tout doucement vers le ciel.
Entre les pompons dorés
Elle s’avance avec prudence
Préparant son envolée,
Le printemps est en avance.
La si jolie coccinelle,
Dans sa robe couleur feu
Est sans doute la plus belle
Car c’est une bête à bon dieu.
Les petits pois sur dos
Brillent comme des obsidiennes,
Aujourd’hui il va faire beau
L’espoir et la joie reviennent.
Gill Guile illustrateur pour enfants |
En ce premier jour de printemps
Sur le grand chêne j’ai rencontré,
De jolis petits habitants
Qui pointaient le bout de leur nez
Entre les branches et les feuilles
Baignant dans un soleil léger,
Me contemplant d’un mauvais œil
Comme si j’allais les déranger.
Une chenille,un écureuil,
Un papillon,une coccinelle,
Un rossignol et un bouvreuil
Et même une gentille pipistrelle.
Toute la nature est en éveil,
Les parfums fusent de partout
Et partout naissent des merveilles,
Ouvrez tout grand vos yeux surtout.
Il faut que vous sachiez
Lorsque vos yeux se ferment,
Pour les non initiés
Ceux qui ont mis un terme
Aux rêves enchantés,
Il faut que vous sachiez
Que votre douce étoile,
Comme un fil nourricier
Viendra percer le voile
De vos nuits abyssales.
Tous ceux que vous aimez
Pénètrent votre cœur
Lorsque votre sommeil
Tendrement les effleure,
Ils sont tout près de vous
Dans ce profond silence
Comme pour un rendez-vous
Qui vient combler l’absence.
Étoiles de l’amour
Avec nous pour toujours.
Scott Burdick |
Son visage entre ombre et lumière
Est d’une extrême gravité,
C’est une fillette particulière
Et le monde lui semble étranger,
Son esprit en ébullition
Et sa si grande intelligence
Lui font poser bien des questions
Ressemblant à de l’arrogance
Mais qui ne l’est sans doute jamais,
Elles a une telle exigence
Ne supportant pas l’à-peu- près,
Toujours en éveil, tous ses sens
Merveilleusement aux aguets.
Ont les nomme enfants surdoués,
Petits zèbres tristes mais si gais
Lorsqu’ils se savent bien acceptés.
Il avait ce regard qui lui pénétrait l’âme,
Elle s’y plongeait sans fin dans une exquise extase,
Avec lui elle était redevenue la femme
Qui volait vers le ciel sur les ailes de Pégase.
Ils s’étaient reconnus à la première rencontre,
Dès le premier contact de leurs mains effleurées,
Oubliant le tic-tac régulier de leurs montres,
Irrésistiblement l’un par l’autre attirés.
Mystère de l’amour qui transcende l’esprit,
Ils étaient seuls au monde et plus rien n’existait
Que cet instant sublime qui n’avait pas de prix,
Ils étaient amoureux rien ne leur résistait.
Il y a des mots que la pudeur
Retient au fond de notre coeur,
Des "je t’aime" non avoués
Qui sont restés emprisonnés,
Ces mots si grands,ces mots si forts
Que l’on répète encore encore
Au fond de soi,mais sans les dire
Ces mots si remplis de désir,
Peut-être que ces phrases là,
Dans nos familles n’existaient pas,
Ceux qui ne les ont pas reçues
Ceux qui ne les ont pas perçues
Ne savent plus les exprimer
Sans avoir cette peur d’abimer
Ce sentiment si foudroyant
À la fois fou et effrayant.
Il y’a des mots que la pudeur
Retient au fond de notre coeur,
Celui qui vous fera renaître
Saura lui,bien les reconnaître.
Ils se murmurent dans un baiser
Ils se pensent les yeux fermés
Ils fusionnent avec les corps
Et les âmes jusqu’à la mort.
Tu as fait de ma vie un tango endiablé,
Et d’y penser encore je ne cesse de trembler
Tant la fusion intense de nos corps,de nos cœurs
Me laisse le souvenir d’un merveilleux bonheur.
Tendresse et volupté au son d’une musique
Captivante,mystérieuse et si mélancolique,
Pas rythmés ou pas lents,nous avancions ensemble
Et je perçois toujours cet air qui nous ressemble.
Tango,fusion intense et sensualité,
Tango,tu m’as conquise à perpétuité,
Quand je ferme les yeux je m’envole avec toi,
Tango de mes amours, mon tango d’autrefois.
Et d’y penser encore je ne cesse de trembler
Tant la fusion intense de nos corps,de nos cœurs
Me laisse le souvenir d’un merveilleux bonheur.
Tendresse et volupté au son d’une musique
Captivante,mystérieuse et si mélancolique,
Pas rythmés ou pas lents,nous avancions ensemble
Et je perçois toujours cet air qui nous ressemble.
Tango,fusion intense et sensualité,
Tango,tu m’as conquise à perpétuité,
Quand je ferme les yeux je m’envole avec toi,
Tango de mes amours, mon tango d’autrefois.
Petit homme,peins moi la vie
Si dans quelques années
Ma mémoire bafouille,
Mon esprit malmené
De temps en temps s’embrouille,
Rappelle moi encore
Nos jolis souvenirs,
Dans tes bras serre moi fort,
Ne laisse pas partir
Nos instants de bonheur,
Nos moments d’insouciance,
Ton coeur contre mon coeur
Brisera le silence.
Si dans quelques années
Tu me vois maladroite,
C’est peut-être tu sais
Que mes mains deviennent moites,
Les émotions de l’âme
Se bousculent avec l’âge,
Mais il reste une flamme
Qui se bat avec rage
Pour préserver l’attrait
Des rêves qui s’effacent,
Et je conserverais
De ton amour une trace.
Les odeurs du printemps
Fusent de toute part,
Sur les ailes du vent
Ou celles du hasard,
Les cerisiers en fleurs,
Les premières jonquilles,
Mille et une couleurs,
Rose, rouge, myrtille,
C’est une renaissance
Éternelle, féerique,
Et tout reprend son sens
Dans une magie unique.
Ainsi va notre vie
De saisons en saisons,
Une vie qui s’enrichit
De tellement d’émotions
Ainsi coulent nos jours
Entre joies et douleurs,
Jusqu’à l’ultime amour
Qui comblera nos cœurs.
Petit homme assis sur terre,
En connais tu les mystères ?
Les pays les continents
Les mers et les océans ?
Petit homme cette terre
Est aujourd’hui en colère,
Elle est tellement maltraitée
Par ceux qui sont tes ainés.
Petit homme regarde la,
Car à chacun de tes pas
Tu trouveras des merveilles
Des papillons, des abeilles,
Des fleurs, des poissons dans l’eau
Des arbres et des oiseaux,
Des montagnes, des collines,
Et des vaches qui ruminent
Tranquillement dans les prés,
C’est à toi de préserver
Ce qui nous reste aujourd’hui
Qui n’est pas encore détruit.
Petit homme assis sur terre
La nature est notre mère
Si tu veux grandir heureux
Protège la planète bleue.
Je suis une marionnette
Disloquée par les années,
Au bout de mes cordelettes
Je n’arrive plus à danser.
Mon maître a bien essayé
De recoller tous mes membres,
Mais je suis si fatiguée
Que ma taille qui se cambre
Va finir par se briser.
Je suis une marionnette,
Une poupée épuisée,
Mes jambes comme des allumettes
Ne savent plus me porter,
La scène ce soir est déserte,
Personne n’est intéressé
Par cette petite chose inerte
Frêle et désarticulée,
Un dernier essai, encore
Une dernière envolée
Pour réanimer ce corps...
Et puis soudain une lumière
Descendue du paradis,
Se glisse sous mes paupières
Je reprends goût à la vie.
Qu’il est long ce voyage
Qui me mène jusqu’à toi,
Dans tous ces paysages
Qui défilent devant moi
Je rêve de celui
Qui me ferait enfin
Ressortir de la nuit,
Oublier mon chagrin
Et ma mélancolie...
Le roulement plaintif
De ce train me séduit,
Ce son répétitif
Rythmé et régulier
Rassure mon esprit
Quelque peu tourmenté,
Je m’en vais vers la vie.
Qu’il est long ce voyage
Arriverai je au bout ?
J’aperçois le rivage,
Tu es au rendez-vous
Elle a déposé là ,sa bicyclette bleue,
Au coin de cette rue un peu grise,un peu triste,
Mais dans son coeur il brûle un si dévorant feu
Que ce soir de printemps plus rien d’autre n’existe
Que son bel amoureux qui l’attend dans cette chambre,
Elle court le cœur battant dévalant l’escalier,
Le sourire sur ses lèvres et son corps qui se cambre
Avide de caresses et de tendres baisers.
Loin des bruits de la rue ils sont tout seuls au monde
Dévorés de passion ils bravent l’interdit,
Ils savourent chaque minute,chaque heure, chaque seconde,
Comme s’ils savaient qu’un jour tout serait bien fini.
La rue resterait vide,la bicyclette bleue
Disparue pour toujours au fond de leur mémoire
Et ils se souviendraient de ces moments heureux,
De cette merveilleuse et fulgurante histoire.
Une valse à trois temps,
Deux regards qui se croisent,
L’arrivée d’un printemps,
Quelques phrases courtoises
Et deux cœurs qui s’emballent
Sur un rythme léger,
Au milieu d’une salle
Dans la foule immergés.
Une valse d’amour,
À la tombée du jour,
Instant de folle ivresse
Et de grandes promesses,
Émotions décuplées
Par les notes divines,
D’un piano,sublimées,
Valse douce et féline.
Une valse à trois temps
Ils sont tout seuls au monde,
En ce si court instant
Où l’extase les inonde.
Il sentait la lavande,
Les parfums de Provence,
Sa peau au goût d’amande
Faisait vibrer ses sens...
Une peau veloutée,
Encore tiède de la nuit
Glissant sous ses baisers...
Elle goûtait comme un fruit
Cette douce volupté...
Il faisait déjà jour,
Elle s’était réveillée
Le coeur rempli d’amour.
Il sentait la lavande
Elle aimait ce parfum,
C’était comme une offrande
En ce si doux matin.
J’aime tes mots, tes mots velours,
Ils ne font pas de grands discours,
Ils ne sont qu’amour et tendresse,
Aussi légers que la caresse
De la brise sur l’olivier,
Ils sont le parfum des rosiers,
J’aime tes mots que je dévore,
Je les relis encore encore
Jusqu’à mon cœur faire déborder.
Jusqu’à parfois me saborder.
Ils sont douceur et plénitude
Et toujours pleins de gratitude,
Ils sont le soleil et le vent,
Et les vagues de l’océan,
Ils sont l’écume déposée
Sur mes lèvres comme un baiser.
Tes bras sont mon refuge,
Enveloppe d’amour
Que même le déluge
Ne saurait en ce jour
Traverser...Dans tes bras,
Je me retrouve enfin,
Dénuée d’apparats
Comme au premier matin
Quand le soleil inonde
La forêt endormie
Et que le bruit de l’onde
Fait renaître la vie.
Dans tes bras je suis bien
Apaisée, rassurée,
C’est la magie d’un lien
Que rien ne peut briser.
J’imagine le temps
Immobile et figé
Dans l’éclat de l’instant,
Couleur rose dragée.
Tu m’as prise malgré moi-même,
Comme le vent qui au loin sème
Les graines des palétuviers,
Comme la note sur le clavier
D’un vieux piano abandonné
Dans la poussière, l’obscurité,
Tu m’as prise comme un oiseau,
Avec tes mots si doux, si beaux
Qui ont mon âme ensorcelés...
Et j’ai gardé les yeux fermés
Tant était puissante la lame
Tant était brûlante la flamme
Qui s’enfonçait avec douceur
Dans les méandres de mon coeur,
Tu m’as prise malgré moi-même,
Je n’ai pu que te dire, "je t’aime "
Mon langage est celui du cœur,
Le reste n’a pas d’importance,
Tu es la tige, je suis la fleur,
Nous avons cette même essence
Qui fait que nous n’existons pas
L’un sans l’autre, mon tendre amour
Et je t’ouvre tout grands mes bras
De l’aube à la tombée du jour.
Deux âmes sœurs savent se comprendre,
Même lorsqu’elles sont séparées,
Nos corps un jour deviendront cendres,
Mais notre amour, éternité.
Alors qu’importe la distance,
Les mois , les semaines, les années,
Nous avons cette immense chance
D’avoir un jour pu nous trouver.
J’entends le violon qui pleure
Et son sanglot mélancolique
Vibre en mon âme,la musique
Vient se poser sur ma douleur.
Chagrins d’amour,blessures intimes,
Nous n’y sommes jamais préparés
Et nous restons désemparés
Face à la noirceur de l’abîme.
J’entends le violon qui pleure
La pluie tape sur les carreaux,
Pourtant hier il faisait beau,
Le monde était plein de couleurs.
Cette tristesse qui nous étreint
Guérira t’elle avec le temps ?
Y aura-t-il de plus doux moments
Et aussi de plus gais refrains ?
Mon cœur contre ton cœur
Entends-tu ce qu’il dit ?
C’est doux comme le bonheur
Et c’est beau comme la vie.
C’est un joli murmure
Qui ressemble au ruisseau
Lorsque l’eau est si pure
Qu’elle danse sur les roseaux,
C’est le chant d’un oiseau
À l’aube rose et claire,
Là-bas sur les coteaux
Lorsque fini l’hiver.
Mon cœur contre ton cœur
C’est comme un rayon d’or
Qui fait éclore les fleurs
Et fuir le mauvais sort.
Ils ont disparu les poètes
Dans un sanglot désenchanté,
J’entrevois leurs longues silhouettes
Qui errent, tristes et tourmentées.
Leur voix,leurs mots sont piétinés,
Pourtant ils nous sont nécessaires,
Nous sommes sur un terrain miné
Fait de pensées au goût amer.
Écoutons les bercer nos rêves,
Laissons les nous en pénétrer
À l’aube lorsque la nuit s’achève,
Ce sont eux qui vont nous montrer
La beauté cachée de ce monde
La lumière et la vérité,
Lorsqu’au loin la colère gronde
Ils seront la sérénité.
Elle avait pris cette habitude
Lorsqu’elle empruntait un ouvrage,
D’y glisser entre quelques pages
Des petits mots de gratitude.
Celui qui lirait après elle
Y retrouverait sa présence,
Comme une invisible romance,
Une rencontre immatérielle.
Ils se partageraient alors
L’histoire de ce roman d’amour
Qui peut-être verrait le jour
Au travers d’un nouveau décor.
C’était sa façon bien à elle
De rencontrer des inconnus,
C’était une idée saugrenue
Sans doute, mais qu’elle trouvait très belle.
C’était devenu son plaisir
Le samedi dès son réveil,
Elle arborait un grand sourire
Car elle y pensait dès la veille
A courir vers le poulailler
Pour ramasser les œufs tout frais
Que les poules avaient déposé,
Elle le savait, tout serait prêt.
Ils étaient blancs ou bruns ou grèges,
Encore un peu tièdes et bombés,
Fragiles,il fallait qu’elle protège
Ce trésor sans le faire tomber.
Car sa maman, elle, attendait
Pour confectionner un biscuit
Avec de la farine, du lait
Du sucre et quelques fruits confits.
C’est le temps des petits chatons
Premiers émois, premiers bourgeons,
Le printemps s'éveille doucement
Ravivant nos rêves d'enfant.
Premiers émois premiers rayons,
C’est le temps des petits chatons,
Laissons nous aller à rêver
À un monde plus enchanté,
L'espérance est là dans nos cœurs
Pour nous apprendre le bonheur,
C’est le temps de la renaissance
Des heures pleines d’insouciance.
Premières caresses du soleil,
Autour de nous toutes ces merveilles
Dont la nature nous fait don,
C’est le temps des petits chatons.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots
Qui volent,volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Mamie tu viens jouer,mamou raconte moi
C’était comment avant quand tu étais enfant?
Y’avait il des châteaux et des fées autrefois ?
Les hommes portaient-ils des pantalons bouffants ?
Une mamie elle sourit et elle est bienveillante,
Elle écoute et pardonne,elle ne gronde jamais,
Elle cajole, elle berce, elle reste prévoyante,
Avec beaucoup d’amour, une mamou elle transmet.
C’est elle la gardienne de toutes les traditions,
Petits enfants chéris, une grand-mère c’est précieux,
Elle a je vous le dit la plus belle des missions,
Celle de vous faire aimer le beau,le merveilleux.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots,
Qui volent, volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
À la couleur du bonheur,
Efface tous les soucis,
Mets du rose et puis des fleurs.
Petit homme la magie
Ça existe n’ai pas peur
Et même si tu te salis
Tu feras battre mon coeur.
Mets du rouge,pas du gris,
Je n’aime pas le malheur,
Dessine le monde qui sourit
Mets du noir sur la douleur.
Mets beaucoup de fantaisie
De la joie,de la douceur,
Un mélange d’harmonie
Avec tout à l’intérieur
Le bleu du ciel du midi,
Et toutes ses belles senteurs,
Toi si près de l’infini
Peins le visage du bonheur.
C’était une clairière
Inondée de lumière,
Le ciel était si bleu
Et au fond de tes yeux
Brillait l’or des jonquilles,
Donnant à tes pupilles
Un éclat délicieux
Venu tout droit des cieux.
Plongée dans ton regard
Comme un oiseau hagard,
Je cherchais cette paix
Qui tellement me manquait,
Des mots de réconfort
Qui chasseraient la mort,
Un espoir, un printemps,
Un soleil vivifiant.
C’était une clairière,
Au loin dans la rivière
Mes rêves se sont noyés,
Je me suis réveillée.
Inondée de lumière,
Le ciel était si bleu
Et au fond de tes yeux
Brillait l’or des jonquilles,
Donnant à tes pupilles
Un éclat délicieux
Venu tout droit des cieux.
Plongée dans ton regard
Comme un oiseau hagard,
Je cherchais cette paix
Qui tellement me manquait,
Des mots de réconfort
Qui chasseraient la mort,
Un espoir, un printemps,
Un soleil vivifiant.
C’était une clairière,
Au loin dans la rivière
Mes rêves se sont noyés,
Je me suis réveillée.
Ce sont des forêts mystérieuses
Où se cachent derrière les feuilles,
De jolies petites fées curieuses
Qui nous épient du coin de l’œil,
Elles sortent lorsque le soleil
Se couche là-bas à l’horizon,
Et quand la lune se réveille
Surtout à la belle saison.
Ce sont les gardiennes des chênes,
Des érables et des sapins,
Elles naissent en forêt vosgiennes
Puis se dispersent bien plus loin
Dans les massifs de l’Esterel,
Sur les hêtres des Pyrénées,
Quelquefois volent à tire d’aile
Jusqu’aux îles de la mer Egée.
Toutes nos forêts sont si précieuses,
Alors n’effrayons pas les fées,
Elles sont la présence harmonieuse
Qui veille les arbres à peine nés.
Où se cachent derrière les feuilles,
De jolies petites fées curieuses
Qui nous épient du coin de l’œil,
Elles sortent lorsque le soleil
Se couche là-bas à l’horizon,
Et quand la lune se réveille
Surtout à la belle saison.
Ce sont les gardiennes des chênes,
Des érables et des sapins,
Elles naissent en forêt vosgiennes
Puis se dispersent bien plus loin
Dans les massifs de l’Esterel,
Sur les hêtres des Pyrénées,
Quelquefois volent à tire d’aile
Jusqu’aux îles de la mer Egée.
Toutes nos forêts sont si précieuses,
Alors n’effrayons pas les fées,
Elles sont la présence harmonieuse
Qui veille les arbres à peine nés.
13 mars 2010-2021 Jean Ferrat
Voici déjà onze longues années
Que ta voix chaude s’est éteinte,
Beaucoup de fleurs se sont fanées,
Le monde entier vit dans la crainte.
Mon pauvre Jean si tu voyais
Ce que sont ce jour devenues
Toutes ces valeurs que tu prônais,
Ta gauche à toi n’existe plus.
Les nuits et brouillards se profilent
La haine surgit de partout,
Dans les campagnes et dans les villes
Notre monde est devenu fou.
La montagne est toujours très belle
Mais ta France a tellement changé,
Je n’ai pas revu d’hirondelles
Depuis que tu les as chantées.
Pourtant comme tu le dis si bien
Mais que c’est beau,c’est beau la vie !
Quand mon coeur plonge au fond du tien,
Je suis étoile dans l’infini,
Tu as fait frissonner mon âme
Que serai-je devenue sans toi ?
Jean, tu sais raviver la flamme
Qui brûle encore au fond de moi.
Que ta voix chaude s’est éteinte,
Beaucoup de fleurs se sont fanées,
Le monde entier vit dans la crainte.
Mon pauvre Jean si tu voyais
Ce que sont ce jour devenues
Toutes ces valeurs que tu prônais,
Ta gauche à toi n’existe plus.
Les nuits et brouillards se profilent
La haine surgit de partout,
Dans les campagnes et dans les villes
Notre monde est devenu fou.
La montagne est toujours très belle
Mais ta France a tellement changé,
Je n’ai pas revu d’hirondelles
Depuis que tu les as chantées.
Pourtant comme tu le dis si bien
Mais que c’est beau,c’est beau la vie !
Quand mon coeur plonge au fond du tien,
Je suis étoile dans l’infini,
Tu as fait frissonner mon âme
Que serai-je devenue sans toi ?
Jean, tu sais raviver la flamme
Qui brûle encore au fond de moi.
Willem Haenraets. Né en 1940 aux Pays-Bas |
Si dans quelques années
Ma mémoire bafouille,
Mon esprit malmené
De temps en temps s’embrouille,
Rappelle moi encore
Nos jolis souvenirs,
Dans tes bras serre moi fort,
Ne laisse pas partir
Nos instants de bonheur,
Nos moments d’insouciance,
Ton coeur contre mon coeur
Brisera le silence.
Si dans quelques années
Tu me vois maladroite,
C’est peut-être tu sais
Que mes mains deviennent moites,
Les émotions de l’âme
Se bousculent avec l’âge,
Mais il reste une flamme
Qui se bat avec rage
Pour préserver l’attrait
Des rêves qui s’effacent,
Et je conserverais
De ton amour une trace.
Albin Veselka |
Les odeurs du printemps
Fusent de toute part,
Sur les ailes du vent
Ou celles du hasard,
Les cerisiers en fleurs,
Les premières jonquilles,
Mille et une couleurs,
Rose, rouge, myrtille,
C’est une renaissance
Éternelle, féerique,
Et tout reprend son sens
Dans une magie unique.
Ainsi va notre vie
De saisons en saisons,
Une vie qui s’enrichit
De tellement d’émotions
Ainsi coulent nos jours
Entre joies et douleurs,
Jusqu’à l’ultime amour
Qui comblera nos cœurs.
Illustration Jim Warren Peintre surréaliste américain |
Petit homme assis sur terre,
En connais tu les mystères ?
Les pays les continents
Les mers et les océans ?
Petit homme cette terre
Est aujourd’hui en colère,
Elle est tellement maltraitée
Par ceux qui sont tes ainés.
Petit homme regarde la,
Car à chacun de tes pas
Tu trouveras des merveilles
Des papillons, des abeilles,
Des fleurs, des poissons dans l’eau
Des arbres et des oiseaux,
Des montagnes, des collines,
Et des vaches qui ruminent
Tranquillement dans les prés,
C’est à toi de préserver
Ce qui nous reste aujourd’hui
Qui n’est pas encore détruit.
Petit homme assis sur terre
La nature est notre mère
Si tu veux grandir heureux
Protège la planète bleue.
Illustration Cyril Rolando Inspiré par Tim Burton |
Je suis une marionnette
Disloquée par les années,
Au bout de mes cordelettes
Je n’arrive plus à danser.
Mon maître a bien essayé
De recoller tous mes membres,
Mais je suis si fatiguée
Que ma taille qui se cambre
Va finir par se briser.
Je suis une marionnette,
Une poupée épuisée,
Mes jambes comme des allumettes
Ne savent plus me porter,
La scène ce soir est déserte,
Personne n’est intéressé
Par cette petite chose inerte
Frêle et désarticulée,
Un dernier essai, encore
Une dernière envolée
Pour réanimer ce corps...
Et puis soudain une lumière
Descendue du paradis,
Se glisse sous mes paupières
Je reprends goût à la vie.
Qu’il est long ce voyage
Qui me mène jusqu’à toi,
Dans tous ces paysages
Qui défilent devant moi
Je rêve de celui
Qui me ferait enfin
Ressortir de la nuit,
Oublier mon chagrin
Et ma mélancolie...
Le roulement plaintif
De ce train me séduit,
Ce son répétitif
Rythmé et régulier
Rassure mon esprit
Quelque peu tourmenté,
Je m’en vais vers la vie.
Qu’il est long ce voyage
Arriverai je au bout ?
J’aperçois le rivage,
Tu es au rendez-vous
Mon dieu mais qu’à t’elle dans la tête
Cette pauvre jeunesse actuelle ?
Son seul souci est d’être en quête
D’une notoriété virtuelle.
Les petites filles se déshabillent
Naïves devant leur écran,
Pensant que c’est une broutille
Sans conséquences et ignorant
Le harcèlement, le chantage
Qui feront d’elles des victimes,
Elles subiront tous les outrages
Jusqu’à la conclusion ultime.
Certaines vont se suicider
De honte ne sachant plus quoi faire
Et d’autres vont se mutiler
Se renfermer, pleurer, se taire.
Parents surveillez vos enfants
Apprenez leur les vraies valeurs,
Jetez un œil sur les écrans
Avant qu’il n’arrive malheur.
Agnès Farkas |
Elle a déposé là ,sa bicyclette bleue,
Au coin de cette rue un peu grise,un peu triste,
Mais dans son coeur il brûle un si dévorant feu
Que ce soir de printemps plus rien d’autre n’existe
Que son bel amoureux qui l’attend dans cette chambre,
Elle court le cœur battant dévalant l’escalier,
Le sourire sur ses lèvres et son corps qui se cambre
Avide de caresses et de tendres baisers.
Loin des bruits de la rue ils sont tout seuls au monde
Dévorés de passion ils bravent l’interdit,
Ils savourent chaque minute,chaque heure, chaque seconde,
Comme s’ils savaient qu’un jour tout serait bien fini.
La rue resterait vide,la bicyclette bleue
Disparue pour toujours au fond de leur mémoire
Et ils se souviendraient de ces moments heureux,
De cette merveilleuse et fulgurante histoire.
Elles ont mis leur chapeau à fleurs,
Leurs jolies robes de dentelle
Et leurs escarpins de couleur,
Elles sont jolies les demoiselles,
Insouciantes,heureuses et légères,
Elles se promènent sous le soleil,
Il y a du printemps dans l’air,
Partout jaillissent des merveilles.
Les camélias,les violettes
Les tulipes et les jonquilles,
Les tendres et douces pâquerettes,
Et les bourgeons sur les brindilles,
Tout est beauté et renaissance,
L’envie de vie se fait pressante
Et ce besoin de jouissance
Explose, tant est forte l’attente
Leurs jolies robes de dentelle
Et leurs escarpins de couleur,
Elles sont jolies les demoiselles,
Insouciantes,heureuses et légères,
Elles se promènent sous le soleil,
Il y a du printemps dans l’air,
Partout jaillissent des merveilles.
Les camélias,les violettes
Les tulipes et les jonquilles,
Les tendres et douces pâquerettes,
Et les bourgeons sur les brindilles,
Tout est beauté et renaissance,
L’envie de vie se fait pressante
Et ce besoin de jouissance
Explose, tant est forte l’attente
Photo du film Guerre et paix Natascha Rostova et Andreï Bolkonsky |
Une valse à trois temps,
Deux regards qui se croisent,
L’arrivée d’un printemps,
Quelques phrases courtoises
Et deux cœurs qui s’emballent
Sur un rythme léger,
Au milieu d’une salle
Dans la foule immergés.
Une valse d’amour,
À la tombée du jour,
Instant de folle ivresse
Et de grandes promesses,
Émotions décuplées
Par les notes divines,
D’un piano,sublimées,
Valse douce et féline.
Une valse à trois temps
Ils sont tout seuls au monde,
En ce si court instant
Où l’extase les inonde.
Ouvrons nos bras pour accueillir
Celui qui a besoin d’amour,
Tendons nos mains pour secourir
Celui qui tombe sur son parcours.
Chacun de nous à sa façon
A cette possibilité
Et quelque soit sa condition,
Il peut à son niveau aider.
Car le plus pauvre d’entre nous
À l’autre peut toujours offrir
Cette chose qui compte plus que tout,
La lumière de son sourire.
Ouvrons nos bras,tendons nos mains,
Faisons jaillir de notre coeur
La compassion, la joie, l’humain
Et nous sèmerons du bonheur.
Elle nous étreint,elle nous torture,
Elle nous angoisse,elle nous isole,
Affreuse dans sa robe de bure
Elle se moque,elle caracole,
Insidieusement elle nous trompe,
Elle fait semblant de nous aimer,
Mais lorsque nos rêves s’estompent
Elle devient réalité
La solitude.
Mais moi je lui ferme ma porte
Elle ne sera pas bienvenue,
Non mes amours ne sont pas mortes,
Je veux danser sans retenue,
Embrasser la terre toute entière
Rire et sentir mon coeur vibrer,
Ne pas connaître de frontières,
Elle ne me fera pas sombrer
La solitude.
Ce jour où l’on honore les femmes,
Nous ne devons pas oublier
Toutes celles qui mois après mois rament
Pour conserver leur dignité.
Les femmes seules qui sans relâche
Luttent pour arriver à boucler
Les fins de mois et à la tâche
Se tuent pour pouvoir avancer.
Les femmes bafouées et battues,
Celle qui ne savent plus comment
Se relever, femmes sans statut
Et méprisées profondément.
Et puis les femmes handicapées
Celle que l’on ignore bien souvent,
Harcelées, moquées même violées
Et tellement peu mises en avant.
Toutes ces femmes aussi ont des droits
Et le rôle de la société
Est de ne pas en faire des proies,
Mais de toujours les protéger.
8 mars journée dédiée aux droits des femmes
Femmes d’ici,femmes d’ailleurs
Vous avez toutes à l’intérieur
Cette clairvoyance divine
Que tous les hommes en vous devinent,
Cette douceur,cette bonté
Qui vous font si bien supporter
Les déconvenues de la vie,
Femmes vous avez tout compris.
Femmes héroïques,femmes courage,
Les larmes de tous les outrages
Que certains vous ont infligés
Sur vos visages restent cachées.
Femmes sensibles et indulgentes,
Joyeuses,rêveuses et apaisantes,
Vous qui toujours à bout de bras
Tenez ce monde si ingrat,
Ce monde qui sans vous les femmes
Perdrait sans doute un peu son âme,
Vous qui portez en vous l’amour
Soyez remerciées en ce jour.
Il y a des mots que la pudeur
Retient au fond de notre coeur,
Des "je t’aime" non avoués
Qui sont restés emprisonnés,
Ces mots si grands,ces mots si forts
Que l’on répète encore encore
Au fond de soi, mais sans les dire
Ces mots si remplis de désir,
Peut-être que ces phrases là,
Dans nos familles n’existaient pas,
Ceux qui ne les ont pas reçues
Ceux qui ne les ont pas perçues
Ne savent plus les exprimer
Sans avoir cette peur d’abimer
Ce sentiment si foudroyant
À la fois fou et effrayant.
Il y’a des mots que la pudeur
Retient au fond de notre coeur,
Celui qui vous fera renaître
Saura lui, bien les reconnaître.
Ils se murmurent dans un baiser
Ils se pensent les yeux fermés
Ils fusionnent avec les corps
Et les âmes jusqu’à la mort.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots
Qui volent,volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Mamie tu viens jouer,mamou raconte moi
C’était comment avant quand tu étais enfant?
Y’avait il des châteaux et des fées autrefois ?
Les hommes portaient-ils des pantalons bouffants ?
Une mamie elle sourit et elle est bienveillante,
Elle écoute et pardonne,elle ne gronde jamais,
Elle cajole, elle berce, elle reste prévoyante,
Avec beaucoup d’amour, une mamou elle transmet.
C’est elle la gardienne de toutes les traditions,
Petits enfants chéris, une grand-mère c’est précieux,
Elle a je vous le dit la plus belle des missions,
Celle de vous faire aimer le beau,le merveilleux.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots,
Qui volent, volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Mon dieu quels jolis mots
Qui volent,volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Mamie tu viens jouer,mamou raconte moi
C’était comment avant quand tu étais enfant?
Y’avait il des châteaux et des fées autrefois ?
Les hommes portaient-ils des pantalons bouffants ?
Une mamie elle sourit et elle est bienveillante,
Elle écoute et pardonne,elle ne gronde jamais,
Elle cajole, elle berce, elle reste prévoyante,
Avec beaucoup d’amour, une mamou elle transmet.
C’est elle la gardienne de toutes les traditions,
Petits enfants chéris, une grand-mère c’est précieux,
Elle a je vous le dit la plus belle des missions,
Celle de vous faire aimer le beau,le merveilleux.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots,
Qui volent, volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Comme l’eau qui glisse sur les galets,
Comme les roseaux qui se balancent,
Comme la brise au mois de mai,
Mon cœur entre dans l’espérance.
Une fenêtre s’est ouverte
Pour laisser entrer le soleil,
Je repars à la découverte
D’un monde aux mille et une merveilles.
Il a suffit de presque rien
Mais ce rien, tant me bouleverse,
Ce bonheur me fait tant de bien,
Il a la fraîcheur d’une averse
Lorsque la chaleur vous terrasse
Et que vous ne respirez plus,
Enfin tout se remet en place,
Le destin a tout résolu.
Il sentait la lavande,
Les parfums de Provence,
Sa peau au goût d’amande
Faisait vibrer ses sens...
Une peau veloutée,
Encore tiède de la nuit
Glissant sous ses baisers...
Elle goûtait comme un fruit
Cette douce volupté...
Il faisait déjà jour,
Elle s’était réveillée
Le coeur rempli d’amour.
Il sentait la lavande
Elle aimait ce parfum,
C’était comme une offrande
En ce si doux matin.
Il était si léger, cet amour, si léger,
Semblable au papillon sur un pétale posé,
Si léger, que son coeur s’en est trouvé piégé
Par la fraîcheur exquise d’une goutte de rosée.
Il était si troublant, cet amour, si troublant,
Comme le ciel en été juste avant que l’orage
N’éclate avec vigueur, chassant les goélands,
Juste avant que la foudre n’atteigne le rivage.
Il était si brûlant,cet amour, si brûlant,
Comme la flamme qui réchauffe et embrase en même temps,
Beau comme un feu de joie, un feu de la saint Jean,
Il était si brûlant qu’il consumait l’instant.
Il était....elle n’avait aucun mot pour décrire
La force et la puissance de ce sentiment là,
Son être tout entier n’était plus que désir,
Pourra-t-elle y survivre ? Elle ne le savait pas.
Un jour viendra, un jour peut-être,
Un jour d’horizon bleu qui fera disparaître
Les brumes suspendues aux ailes de nos pensées,
Un jour nous serons libres, libres de nous aimer.
Un jour viendra, un jour printemps,
Un jour aux rayons d’or, aux nuages de feu,
Un jour d’aurore rose, de soleil éclatant
Où tout deviendra clair, limpide, lumineux.
Un jour viendra, un jour peut-être,
Un jour ou le désir sera plus fort que tout,
Un jour où le destin fusionnera nos êtres,
Les étoiles ce jour là seront au rendez-vous.
Avant que nos mains ne se touchent
Avant que ne coulent tes baisers
Entre mes lèvres,sur ma bouche,
Nos âmes s’étaient rencontrées...
Avant que le désir n’inonde
Nos corps avides de tendresse,
Nous étions dans un autre monde
Et aujourd’hui plus rien ne presse.
Cette magie qui nous submerge
Nous, face à cet impondérable
Face à toutes ces émotions vierges,
Face à ce bonheur incroyable,
Il ne nous reste qu’à ouvrir
Nos âmes à la béatitude,
Nous laisser porter et jouir
Sans aucune forme d’inquiétude.
Bonjour printemps
Bonjour soleil,
Soleil levant
Je me réveille..
Les camélias
Offrent leur coeur,
Et Les Lilas
Tout en douceur
Parfument l’air,
Un papillon
Sort de l’hiver
Comme cendrillon...
Mon coeur palpite
Contre le tien,
Tout va trop vite
Mais c’est si bien
Bonjour printemps
Bonjour amour,
Laissons le temps
Suivre son cours.
Bonjour soleil,
Soleil levant
Je me réveille..
Les camélias
Offrent leur coeur,
Et Les Lilas
Tout en douceur
Parfument l’air,
Un papillon
Sort de l’hiver
Comme cendrillon...
Mon coeur palpite
Contre le tien,
Tout va trop vite
Mais c’est si bien
Bonjour printemps
Bonjour amour,
Laissons le temps
Suivre son cours.
Elena Alferova photographe Russe |
J’aime tes mots, tes mots velours,
Ils ne font pas de grands discours,
Ils ne sont qu’amour et tendresse,
Aussi légers que la caresse
De la brise sur l’olivier,
Ils sont le parfum des rosiers,
J’aime tes mots que je dévore,
Je les relis encore encore
Jusqu’à mon cœur faire déborder.
Jusqu’à parfois me saborder.
Ils sont douceur et plénitude
Et toujours pleins de gratitude,
Ils sont le soleil et le vent,
Et les vagues de l’océan,
Ils sont l’écume déposée
Sur mes lèvres comme un baiser.
Laura Makabresku Artiste polonaise |
Tes bras sont mon refuge,
Enveloppe d’amour
Que même le déluge
Ne saurait en ce jour
Traverser...Dans tes bras,
Je me retrouve enfin,
Dénuée d’apparats
Comme au premier matin
Quand le soleil inonde
La forêt endormie
Et que le bruit de l’onde
Fait renaître la vie.
Dans tes bras je suis bien
Apaisée, rassurée,
C’est la magie d’un lien
Que rien ne peut briser.
J’imagine le temps
Immobile et figé
Dans l’éclat de l’instant,
Couleur rose dragée.
Tu m’as prise malgré moi-même,
Comme le vent qui au loin sème
Les graines des palétuviers,
Comme la note sur le clavier
D’un vieux piano abandonné
Dans la poussière, l’obscurité,
Tu m’as prise comme un oiseau,
Avec tes mots si doux, si beaux
Qui ont mon âme ensorcelés...
Et j’ai gardé les yeux fermés
Tant était puissante la lame
Tant était brûlante la flamme
Qui s’enfonçait avec douceur
Dans les méandres de mon coeur,
Tu m’as prise malgré moi-même,
Je n’ai pu que te dire, "je t’aime "
Ils s’étaient rencontrés
Au détour d’une rime...
Comme un soleil d’été
Illuminant les cimes
Il était devenu
Pour elle, indispensable,
Elle l’avait attendue
Cette chose improbable
Sans doute décidée
Par quelqu’un de là-haut
Qui la sentait vidée,
Assaillie par les maux.
Il a rempli son coeur
De toute sa bienveillance,
Redonné du bonheur
À sa pauvre existence
Ils s’étaient rencontrés
Au détour d’un poème
Et d’une voix feutrée
Elle lui a dit "je t’aime"
Mon langage est celui du cœur,
Le reste n’a pas d’importance,
Tu es la tige, je suis la fleur,
Nous avons cette même essence
Qui fait que nous n’existons pas
L’un sans l’autre, mon tendre amour
Et je t’ouvre tout grands mes bras
De l’aube à la tombée du jour.
Deux âmes sœurs savent se comprendre,
Même lorsqu’elles sont séparées,
Nos corps un jour deviendront cendres,
Mais notre amour, éternité.
Alors qu’importe la distance,
Les mois , les semaines, les années,
Nous avons cette immense chance
D’avoir un jour pu nous trouver.
Anna Razumovskaya |
J’entends le violon qui pleure
Et son sanglot mélancolique
Vibre en mon âme,la musique
Vient se poser sur ma douleur.
Chagrins d’amour,blessures intimes,
Nous n’y sommes jamais préparés
Et nous restons désemparés
Face à la noirceur de l’abîme.
J’entends le violon qui pleure
La pluie tape sur les carreaux,
Pourtant hier il faisait beau,
Le monde était plein de couleurs.
Cette tristesse qui nous étreint
Guérira t’elle avec le temps ?
Y aura-t-il de plus doux moments
Et aussi de plus gais refrains ?
Je te garderai dans mon cœur
Comme ce rêve inachevé,
Cette promesse de bonheur
Que tu ne peux plus me donner.
Ce qui nous sépare n’est rien
Et pourtant c’est un précipice,
J’ai mal, si mal ,je vais, je viens
J’ai déjà tant de cicatrices.
Ne pleure pas, je t’aime tant,
Je ne veux pas te voir souffrir,
Tu m’as offert tant de moments
Précieux que mon âme va chérir.
Mon amour, la vie est cruelle,
Nous ne maîtrisons pas le temps,
Tu as été mon essentiel
Même si ça n’était qu’un instant.
Je dépose mon coeur
Au coeur de ta tendresse,
Comme un bouquet de fleurs
Que la brise caresse.
Au printemps la lumière
Fait renaître la vie
Et les tourments d’hier
Dans la brume s’enfuient...
Prends mes mains dans les tiennes,
Prends mes incertitudes,
Pour que je fasse mienne
Cette béatitude,
Cette félicité
Que nous offre le temps,
J’ai envie de t’aimer,
T’aimer infiniment.
Laissons les rêves se glisser
Tout doucement dans nos pensées,
Ces rêves qui font tant de bien
Comme un grand soleil qui revient
Réchauffer nos âmes blessées
Par les épreuves du passé,
Laissons les rêves nous offrir
Un peu d’amour pour moins souffrir...
Je garderai les yeux fermés
Et nul ne pourra m’en blâmer,
Les rêves, c’est toujours du bonheur
Que personne ne vole à mon cœur,
Peut-être si je suis bien sage
Ils apparaîtront sur la page
Du livre abîmé de ma vie
Avant que ma vie soit finie.
Tout doucement dans nos pensées,
Ces rêves qui font tant de bien
Comme un grand soleil qui revient
Réchauffer nos âmes blessées
Par les épreuves du passé,
Laissons les rêves nous offrir
Un peu d’amour pour moins souffrir...
Je garderai les yeux fermés
Et nul ne pourra m’en blâmer,
Les rêves, c’est toujours du bonheur
Que personne ne vole à mon cœur,
Peut-être si je suis bien sage
Ils apparaîtront sur la page
Du livre abîmé de ma vie
Avant que ma vie soit finie.
Eleanor Tomlinson |
Mon cœur contre ton cœur
Entends-tu ce qu’il dit ?
C’est doux comme le bonheur
Et c’est beau comme la vie.
C’est un joli murmure
Qui ressemble au ruisseau
Lorsque l’eau est si pure
Qu’elle danse sur les roseaux,
C’est le chant d’un oiseau
À l’aube rose et claire,
Là-bas sur les coteaux
Lorsque fini l’hiver.
Mon cœur contre ton cœur
C’est comme un rayon d’or
Qui fait éclore les fleurs
Et fuir le mauvais sort.
Ils ont disparu les poètes
Dans un sanglot désenchanté,
J’entrevois leurs longues silhouettes
Qui errent, tristes et tourmentées.
Leur voix,leurs mots sont piétinés,
Pourtant ils nous sont nécessaires,
Nous sommes sur un terrain miné
Fait de pensées au goût amer.
Écoutons les bercer nos rêves,
Laissons les nous en pénétrer
À l’aube lorsque la nuit s’achève,
Ce sont eux qui vont nous montrer
La beauté cachée de ce monde
La lumière et la vérité,
Lorsqu’au loin la colère gronde
Ils seront la sérénité.
J’ai retrouvé la pomme d’Ève
Là-bas au jardin enchanté,
Aurons nous droit à une trêve
Pour pouvoir tout recommencer
Et ne plus nous laisser tenter
Par l’orgueil et la vanité ?
Dieu pourra-t-il nous pardonner
Nos transgressions et nos péchés ?
J’ai retrouvé la maudite pomme
Qui depuis tant et tant d’années,
Depuis des siècles tous les hommes
Dans la misère a entrainé,
Je vais la faire disparaître
Pour effacer tous ces malheurs,
Dont sont victimes tellement d’êtres
Et rendre au monde le bonheur.
Morgan Weistling peintre romantique Allemand |
Elle avait pris cette habitude
Lorsqu’elle empruntait un ouvrage,
D’y glisser entre quelques pages
Des petits mots de gratitude.
Celui qui lirait après elle
Y retrouverait sa présence,
Comme une invisible romance,
Une rencontre immatérielle.
Ils se partageraient alors
L’histoire de ce roman d’amour
Qui peut-être verrait le jour
Au travers d’un nouveau décor.
C’était sa façon bien à elle
De rencontrer des inconnus,
C’était une idée saugrenue
Sans doute, mais qu’elle trouvait très belle.
C’était devenu son plaisir
Le samedi dès son réveil,
Elle arborait un grand sourire
Car elle y pensait dès la veille
A courir vers le poulailler
Pour ramasser les œufs tout frais
Que les poules avaient déposé,
Elle le savait, tout serait prêt.
Ils étaient blancs ou bruns ou grèges,
Encore un peu tièdes et bombés,
Fragiles,il fallait qu’elle protège
Ce trésor sans le faire tomber.
Car sa maman, elle, attendait
Pour confectionner un biscuit
Avec de la farine, du lait
Du sucre et quelques fruits confits.
C’est le temps des petits chatons
Premiers émois, premiers bourgeons,
Le printemps s'éveille doucement
Ravivant nos rêves d'enfant.
Premiers émois premiers rayons,
C’est le temps des petits chatons,
Laissons nous aller à rêver
À un monde plus enchanté,
L'espérance est là dans nos cœurs
Pour nous apprendre le bonheur,
C’est le temps de la renaissance
Des heures pleines d’insouciance.
Premières caresses du soleil,
Autour de nous toutes ces merveilles
Dont la nature nous fait don,
C’est le temps des petits chatons.
Elena Shumilova |
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots
Qui volent,volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
Mamie tu viens jouer,mamou raconte moi
C’était comment avant quand tu étais enfant?
Y’avait il des châteaux et des fées autrefois ?
Les hommes portaient-ils des pantalons bouffants ?
Une mamie elle sourit et elle est bienveillante,
Elle écoute et pardonne,elle ne gronde jamais,
Elle cajole, elle berce, elle reste prévoyante,
Avec beaucoup d’amour, une mamou elle transmet.
C’est elle la gardienne de toutes les traditions,
Petits enfants chéris, une grand-mère c’est précieux,
Elle a je vous le dit la plus belle des missions,
Celle de vous faire aimer le beau,le merveilleux.
Mamie,mamou,grand-mère,
Mon dieu quels jolis mots,
Qui volent, volent dans l’air
Comme de petits oiseaux.
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